Si la souscription d’un prêt immobilier engage l’emprunteur, il engage aussi l’établissement prêteur. Raison suffisante pour exiger un minimum de garanties avant de soumettre à validation une offre de prêt. Parmi ces garanties, le statut professionnel et le type de contrat de travail du demandeur font l’objet de la plus grande attention de la part des banques.
Le principe
Lorsqu’il accorde un prêt immobilier à un client, un établissement bancaire fait en sorte de limiter au maximum les risques de non remboursement du capital emprunté. Pour cela, le profil de l’emprunteur est scrupuleusement analysé, en particulier ses revenus, lesquels doivent être réguliers et pérennes.
Les contrats à durée déterminée, les contrats intérimaires et les travailleurs indépendants peuvent néanmoins se voir accorder un prêt immobilier, sous certaines conditions.
Les profils gagnants pour un crédit immobilier
Lors d’une demande de prêt immobilier, les banques accorderont un indice de confiance maximum aux salariés de la fonction publique titularisés, suivis des salariés du secteur privé en CDI avec période d’essai terminée, puis aux salariés du secteur privé en CDD depuis au moins deux ans et de façon continue dans le même secteur d’activité, et enfin aux salariés intérimaires, sous les mêmes conditions, à savoir pour des contrats renouvelés depuis au moins deux ans dans le même secteur d’activité.
De même, les travailleurs non salariés, qu’ils soient gérants de commerces, entrepreneurs, auto-entrepreneurs ou professions libérales peuvent parfaitement envisager un projet immobilier. Les banques leur demanderont dans ce cas un certain nombre de documents, parmi lesquels les deux derniers bilans de la société ou encore un arrêté comptable.
L’expérience constitue une garantie majeure aux yeux de la banque ou de l’organisme prêteur.
Exception faite de certains professionnels, notamment les professions libérales, qui ont généralement de bonnes chances d’obtenir un crédit immobilier même sans justifier d’une longue expérience dans leur domaine d’activité.
Certains organismes prêteurs peuvent en effet être amenés à accepter un dossier de crédit immobilier jugé satisfaisant, quand d’autres refuseront d’accorder un prêt.