Comment fonctionne un crédit in fine ?
Le prêt in fine (du latin « à la fin ») se distingue des autres offres de crédits immobiliers par le fait que le remboursement de la somme empruntée ne s’effectue que lors de la dernière échéance du prêt. Vous ne remboursez que les intérêts et l’assurance pendant tout le reste de la durée du crédit immo.
Le capital emprunté ne diminue donc pas pendant toute la durée du crédit. Les mensualités sont seulement basée sur les intérêts et l’assurance, ce qui leur permettent de reste identique chaque mois. La dernière mensualité ne sert donc qu’à rembourser intégralement le capital restant dû.
La mise en place d’un placement financier
La condition pour souscrire un crédit in fine est d’effectuer un placement financier assez conséquent, constitué comme épargne. Le but étant ici de faire fructifier la somme placée afin que son solde puisse être utilisé lors de la dernière mensualité pour rembourser le capital restant dû.
La plupart du temps, le placement prend la forme d’une assurance vie dont la banque exige le nantissement. Dans ce sens, l’établissement prêteur exige d’être inscrit comme créancier afin de garantir le prêt immobilier, ce qui évite la souscription à une assurance emprunteur ou la mise en place d’une hypothèque.
Quelle durée et quel montant pour le crédit in fine ?
Pour souscrire un crédit immobilier avec remboursement du capital in fine, il faut que la durée soit comprise entre 3 et 15 ans. Le montant minimum est de 21 500€ et il n’y a pas de montant maximum.
Pourquoi choisir un crédit in fine ?
Le crédit in fine ne convient pas à tous les investissements immobiliers. Il est surtout proposé dans le cadre du financement d’un investissement locatif pour une personne ayant un taux d’imposition élevé. En effet, augmenter le coût total des intérêts peut vous donner un avantage fiscal avec une réduction des revenus fonciers.
De même, même si les taux de crédits immobiliers sont variables dans le temps, il peut être intéressant de s’intéresser à la différence entre celui-ci et le taux du placement financier. En effet, les rendements du produit d’épargne pourraient compenser le coût plus élevé d’un crédit in fine par rapport à un prêt amortissable.
En revanche, ce type de prêt immobilier est à éviter dans le cadre d’un financement d’une première résidence principale. Le coût total de ce type d’emprunt est beaucoup plus élevé que dans le cadre d’un crédit amortissable !
Comparez les crédits immobiliers pour trouver le bon financement
Si vous êtes à la recherche d’un emprunt pour financer l’acquisition de votre bien immobilier, la meilleure solution est de réaliser une simulation de prêts immobiliers. Après seulement quelques minutes, vous aurez accès à une multitude d’offres de crédit immo en fonction de votre projet, votre profil et de vos revenus.
Si on vous propose un crédit in fine, soyez bien attentif au type d’investissement que vous souhaitez réaliser (résidence principale ou investissement locatif). En effet, ce type de crédit s’adapte davantage aux investissements locatifs. D’autant plus qu’il vous sera sûrement demandé une épargne conséquente d’au moins 30% ou 50% du capital emprunté.