Jeune conducteur : ces villes où s’assurer coûte le plus cher
Les moins de 25 dépensent environ 1 036 euros chaque année pour leur assurance auto. Mais tous les Français ne sont pas logés à la même enseigne. Dans certaines grandes villes, s’assurer quand on est jeune conducteur coûte jusqu’à 50 % plus cher que la moyenne. Découvrez lesquelles !
Marseille, Nice et Lyon sont les trois villes où s’assurer coûte le plus cher
C’est à Marseille que l’assurance auto jeune conducteur s’avère la plus chère. Les Phocéens payent en moyenne 1 551 euros de cotisation annuelle. À Nice, les moins de 25 ans doivent verser 1 265 euros pour obtenir leur vignette verte. Avec une prime à 1 177 euros, Lyon décroche la troisième place.
La capitale rate le podium de peu et se classe quatrième. À Paris, il faut débourser 1 164 euros par an pour rouler en règle. La Ville Lumière est suivie par Montpellier et Toulouse. La prime s’élève à 1 074 euros dans la préfecture de l’Hérault. Dans la Ville rose, elle revient à 1 055 euros.
Enfin, les jeunes de Strasbourg et de Nantes payent respectivement 1 032 et 976 euros. Bien que ces primes restent inférieures à la moyenne nationale, elles occupent tout de même la septième et la huitième place de notre classement des villes où il est le plus cher de s’assurer quand on est jeune conducteur.
Accidents, vols et dégradation font grimper le coût de l’assurance dans les grandes villes
Sans surprise, les villes où la prime d’assurance est la plus onéreuse sont aussi les plus peuplées de France. La première explication est simple : dans ces métropoles, on compte beaucoup de véhicules en circulation. Le risque d’accident y est statistiquement plus élevé que dans un village de Bretagne ou sur une route de campagne en Lozère. Les assureurs en tiennent compte et appliquent une surprime aux habitants des grandes agglomérations.
Autre argument qui ne joue pas en faveur des jeunes urbains : les vols de voiture et les actes de vandalisme sont plus nombreux à Paris, Marseille et Lyon que dans les communes de taille intermédiaire. Mais ce n’est pas forcément parce que les citadins sont plus malhonnêtes que les ruraux ! Dans les grandes villes, les places de parking fermées et sécurisées demeurent rares. Les conducteurs sont donc amenés à stationner dans la rue, où ils sont exposés à des vols et des dégradations. Là encore, les compagnies répercutent ce risque sur la prime. Apprenti ou automobiliste chevronné, l’assurance auto coûte en moyenne 15 % de plus quand on se gare sur la voie publique.