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Mutuelle pour jeune ou étudiant : les points à vérifier

Publié le 30 janvier 2024
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Souscrire une complémentaire n’est pas obligatoire, peu importe votre âge. Mais si vous ne voulez pas recevoir de facture après un passage aux urgences ou un rendez-vous chez le médecin, mieux vaut avoir une assurance santé ! Vous avez décidé de vous lancer dans la comparaison des mutuelles pour jeunes ou étudiants ? Voici les points à vérifier. 

Votre situation

Vous n’êtes pas forcément obligé de souscrire une mutuelle jeune ou étudiant. En fonction de votre situation, vous pouvez prétendre à la mutuelle de vos parents, de l’État ou de votre entreprise. 

Si vos parents adhèrent à une mutuelle, vous pouvez peut-être bénéficier du statut d’ayant droit. Comme lorsque vous étiez mineur, vous êtes inscrits sur leur complémentaire. Cette solution, qui permet de payer sa cotisation moins cher, est souvent possible pour les moins de 20 ans et les étudiants

Vous avez pris votre indépendance, mais vos ressources s’avèrent très modestes ? Vous pouvez sans doute prétendre à la complémentaire santé solidaire (CSS ou C2S). Ce dispositif de l’État ouvre droit à une protection gratuite ou à un euro par jour. 

Enfin, si vous êtes salarié à temps plein, apprenti ou que vous travaillez pendant vos études, vous devez adhérer à la mutuelle proposée par votre employeur. Vous ne pouvez pas choisir l’organisme, mais votre entreprise prend en charge la moitié de votre prime. 

Vous ne pouvez pas bénéficier de la complémentaire de vos parents, de votre entreprise ou à la CSS ? Alors vous devez comparer les devis de mutuelle pour trouver l’offre la plus adaptée à votre budget et à votre situation. 

Les garanties 

Commencez par lister les soins dont vous avez besoin. Portez-vous des lunettes ou des semelles orthopédiques ? Est-ce que vous avez prévu de vous faire poser une couronne ? Les praticiens dans votre secteur pratiquent-ils des dépassements d’honoraires ? En fonction de la réponse à ces questions, sélectionnez un contrat qui prend en charge les traitements habituels et les imprévus, comme une hospitalisation ou une opération. 

Mais, si vous voulez réduire vos dépenses, inutile de souscrire des garanties superflues, comme le remboursement des lentilles si votre vue est excellente ou d’un appareil auditif si vous entendez parfaitement bien. 

Le délai de carence

Certaines mutuelles commencent à rembourser les soins médicaux après un certain laps de temps, qui peut aller de trois mois à un an. Ce délai de carence s’applique généralement pour les actes les plus onéreux (dentaires et optiques) et parfois pour les hospitalisations. 

Avant de signer, vérifiez qu’il n’y a pas de délai de carence pour le remboursement des soins de base (consultations, médicaments, opérations, hospitalisations). Si un délai est exigé pour les autres prestations, assurez-vous que vous pourrez attendre jusque-là !

La dispense d’avance de frais

La Sécurité sociale rembourse entre 60 et 70 % des dépenses médicales. Le reste, appelé ticket modérateur, est à votre charge ou à celle de votre complémentaire santé.

Avec certaines mutuelles, vous payez et vous êtes remboursé ensuite. D’autres pratiquent le tiers payant intégral ou la dispense d’avance de frais : elles règlent directement le praticien et vous n’avez pas à avancer d’argent. 

La protection à l’étranger

Vous envisagez de rendre visite à vos amis partis en Erasmus à Barcelone ? Votre cursus inclut une année de césure en Australie ? Renseignez-vous sur le remboursement des soins en Europe et partout dans le monde. Informez-vous notamment sur :  

  • Le montant des soins remboursés (y compris dans les établissements médicaux privés) ;
  • La dispense d’avance de frais.